Sculptures


La Belle Hélène

Au travers de mes sculptures, que j’ai nommées « Vénus », j’ai cherché à sublimer la femme en invitant le tout premier canon de beauté à s’épanouir dans notre contemporanéité. Mes Vénus, inspirées des statuettes préhistoriques, s’inscrivent ainsi dans un mouvement moderne en conservant simultanément l’esprit de leurs aînées et proposent dès lors une optique nouvelle de l’art premier, tel un trait d’union entre passé et présent, avant de se projeter confiantes dans l’avenir.
Forte de cette vision du corps de la femme à l’apogée de sa métamorphose et de sa figuration opérée sur des millénaires, j’ai souhaité décliner ma Vénus dans sa chair et dans sa quintessence. Deux séries ont ainsi déjà vu le jour. Je les ai respectivement intitulées les Vénus Premières et les Vénus Outre-mer.
Universelles, ancrées à la Terre nourricière, les Vénus Premières portent par essence l’héritage de l’humanité, transmettent la vie ainsi que les valeurs. Désormais, elles choisissent également de s’émanciper, d’affirmer leur féminité comme leur sensualité. Elles se libèrent délicatement en alliant la symbolique de la fécondité à la grâce des courbes épurées et à l’élégance du mouvement. Leurs membres originels, devenus superflus, se fondent même dans une silhouette embellie d’harmonieuses rondeurs.
Pièce unique réalisée selon la technique de la ronde-bosse qui offre une vision en trois dimensions, chaque sculpture présente ainsi différentes facettes alternant avec les sinuosités et les effets d’ombre ou de lumière. En hommage à leurs aînées, ces Vénus sont de petite taille (de 10 à 25 cm) et prennent corps dans le grès chamotté de couleur ébène ou miel suivant un processus technique précis. D’abord modelées, elles sont ensuite évidées, grattées, lissées ou polies, subissant diverses étapes de séchage avant cuisson. Elles sont enfin baptisées, en fonction de leur carnation, de noms issus d’ethnies noires africaines ou de prénoms celtes.
Mais, tandis que la Vénus Première s’affranchit des codes sociétaux en affirmant sa sensualité dans la maternité, la Vénus Outre-mer s’émancipe dans l’ambivalence préfigurant une abstraction grandissante à la jonction de la ligne et de la courbe.
Fruit d'une merveilleuse rencontre
Holda
 entre le figuratif et l'abstrait, elle s’épanouit ainsi dans une ondulation naturelle désormais soutenue par une angulosité nouvelle. De sa silhouette élancée et volontairement épurée, elle témoigne de sa société moderne en quête d’identité et propose une vision androgyne du corps en pleine mutation dans l’union du masculin et du féminin.
Nourrie d’influences éclectiques, empreinte d’origines lointaines, tantôt ottomanes, tantôt scandinaves, elle se pare d’un bleu lumineux pour conter ses envies de voyages vers un horizon renouvelé, plongée dans l’azur du ciel comme dans les profondeurs des mers ou des océans.
Les Vénus Outre-mer prennent également corps selon la technique de la ronde-bosse mais elles se distinguent des Vénus Premières par leur apparence aussi bien bidimensionnelle que tridimensionnelle. Pièces uniques, sculptées dans le Siporex, elles sont ensuite enduites avant d’être patiemment patinées. Plus grandes que les Vénus Premières, les Vénus Outre-mer étirent leurs délicats contours de 25 à 35 cm de hauteur. Elles sont enfin baptisées de noms normands, en hommage à leur tempérament quelque peu conquérant.

Je vous laisse découvrir mes dernières Vénus, aux arabesques délicieusement sensuelles, dans la galerie photos...



3 commentaires:

  1. Tes sculptures sont vraiment très élégantes.
    Elles me font penser à des danseuses.
    Félicitations pour ce beau travail.
    Annick

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  2. Passionnée d'archéologie, vous me plongez dans l'enthousiasme des découvertes.
    Vos Vénus sont d'une grande beauté.
    Jacquine

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  3. Vraiment très bien ton site, j'apprécie beaucoup le travail énorme que tu as fournit et qui laisse apparaître ton énergie évidente. Le site reflète la créativité que tu possèdes et tes créations sont excellentes.
    J'aime j'aime.
    jan

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